STH mise sur le gaz
Installé à Vert-Saint-Denis (77), STH est devenu un transporteur clé de la grande distribution et des expressistes en région Île-de-France. Dans le cadre de sa transition énergétique, l’entreprise fait confiance à Scania et à sa technologie gaz avec l’acquisition de plusieurs R 420 ch gaz et un contrat de maintenance full service.
Sur le parc de l’entreprise STH, un tracteur Scania R 420 ch 4x2 gaz et sa remorque à température dirigée de 13,60 mètres s’apprête à débuter sa journée. La remorque aux couleurs de STH présente une décoration hivernale, repérable sur la route comme chez les clients. Ce sont les codes ici : des images d’hiver pour le transport de froid, et d’été ou d’automne pour les produits secs. Spécialiste francilien du transport pour la grande distribution et les expressistes, STH, pour Société de transport Hervé, est située à Vert-Saint-Denis (77). Elle opère majoritairement en région parisienne sur des livraisons inter-plateformes ou vers les magasins.
Alors qu’Eddy Derond, le conducteur, prend connaissance de ses chargements et déchargements, il nous explique que son tracteur Scania R 420 gaz n’a eu que quelques heures de répit. « Nous sommes deux conducteurs par véhicule, mon collègue travaille de nuit, moi la journée », souligne-t-il. Comme sur 60 % de la flotte de STH, le modèle d’exploitation a été optimisé avec des tracteurs qui tournent, roulent, livrent : « Un camion qui ne roule pas, c’est un camion qui perd de l’argent », réagit Guillaume Hervé, directeur général de STH.
De père en fils
Le tracteur Scania prend la direction de la plateforme d’approvisionnement d’une enseigne de la grande distribution à Saint-Germain-lès-Arpajon (91). Au volant, le conducteur fait remarquer la fluidité au roulage de son ensemble : « Les nouveaux 420 ch gaz ont la pêche, ils répondent bien, et la boîte de vitesses est parfaitement étagée. Quand on est chargé, il n’y a pas d’à-coups ». Il vante aussi le confort intérieur, un habitacle bien insonorisé et un roulage au gaz particulièrement silencieux, et puis d’insister : « C’est beaucoup moins de fatigue en fin de journée ». Attaché à son entreprise, Eddy Derond y travaille depuis neuf ans, laissant derrière lui le travail de nuit pour privilégier sa vie de famille. C’est d’ailleurs ce qu’il apprécie chez STH, l’empreinte familiale d’une société où « l’humain est encore pris en compte ». Créée en 1991, STH est aujourd’hui dirigée par trois frères : « Même si plus d’une décennie nous sépare, c’est logiquement que nous avons pris la suite de notre père, le fondateur de la société », rappelle l’aîné de la fratrie, Nicolas Hervé, responsable planning/gestion atelier.
Son frère, Julien Hervé, responsable exploitation et matériel, souligne « notre père faisait essentiellement de l’affrètement. Il ne souhaitait pas trop grandir ». Une frilosité dont s’est émancipée la fratrie, comme le rappelle le cadet Guillaume Hervé : « Lorsque nous avons intégré la société, nous avons commencé à travailler pour la grande distribution, une des enseignes a été un véritable tremplin pour nous ». De fil en aiguille, STH fait valoir son sérieux à l’exploitation, son sens de la gestion qui a fini par payer auprès des majors de la grande distribution, puis des expressistes. Ni traction, ni grands routiers, le transporteur s’est positionné sur les opérations en régional, intervenant juste avant le dernier kilomètre, pour charger-décharger les plateformes ou livrer les magasins. Cependant, le Covid-19 est venu marquer une rupture pour STH qui, à cette époque, a dû repenser son modèle pour faire face aux difficultés. « Le parc a été réduit de 20 % en abandonnant complètement l’affrètement – au chiffre d’affaires trop volatil et à la rentabilité proche de zéro – pour nous consolider vers notre cœur de métier actuel. Depuis lors, chaque camion acheté se fait dans l’optique d’avoir un contrat adossé avec 18 à 20 heures de roulage par jour et deux conducteurs par véhicule », précise Guillaume.
Prenant de l’ampleur, l’entreprise progresse également avec une orientation de plus en plus « verte » dans sa politique de matériels roulants. « Ce sont les appels d’offres des enseignes qui ont orienté notre transition énergétique. Au début, nous avons eu quelques réticences, mais aujourd’hui, nous ne pourrions plus entrer dans les appels d’offres sans nos véhicules gaz, c’est une véritable plus-value commerciale », précise Julien.
" Les nouveaux 420 ch gaz ont la pêche, ils répondent bien, et la boîte de vitesses est parfaitement étagée. "
Eddy Derond, conducteur chez STH
Le choix du gaz avec Scania
STH a commencé à investir dans l’énergie gaz dès 2019, « c’était l’énergie soutenue par les pouvoirs publics, et notamment la ville de Paris à l’époque. La grande distribution s’est très rapidement mise au pas et, par effet domino, nous aussi », complète le responsable d’exploitation. Opérer en région parisienne avec la contrainte des ZFEm 1 et les normes de soumission des clients… Autant de raisons qui ont accéléré la transition énergétique de STH. C’est l’exploitation d’un véhicule gaz Scania en prêt qui a mis le pied à l’étrier du transporteur. Le virage s’est alors naturellement organisé : « Chez Scania, il y avait une grande maturité sur cette technologie, nous l’avons rapidement perçu dans l’exploitation des véhicules », rappelle Julien. Désormais, tous les renouvellements de véhicules diesels en gaz se font avec Scania, qui figure aujourd’hui en deuxième position parmi les fournisseurs du parc de STH, avec 40 moteurs gaz. « C’est du matériel dont nous sommes particulièrement satisfaits, les véhicules sont robustes et le service après-vente efficace », ajoute Julien qui a choisi d’adosser les dernières commandes à une maintenance 100 % déléguée à Scania. « Au départ, avec notre atelier intégré, nous choisissions les extensions de garanties. Maintenant, nous préférons le full service », ajoute-t-il.
« Les véhicules sont de plus en plus techniques, les maintenances demandent un outillage toujours plus diversifié… En déléguant la maintenance, un transporteur de cette taille peut se concentrer sur son métier, tout en maîtrisant ses coûts », complète Rémi Humeau, commercial Scania Île-de-France. Aussi, pas de fioriture, mais un Scania fonctionnel : « Le but d’un véhicule ici, c’est l’utilitaire, d’autant que chaque Scania est en double poste », précise Rémi Humeau. Guillaume Hervé ajoute même : « Plus la carrosserie est simple, mieux c’est ! Nous avons, par exemple, préféré supprimer les jupes, coûteuses et source de nombreuses casses ». En connaisseurs et anciens conducteurs, les frères Hervé s’accordent sur la finition avancée des Scania, même en entrée de gamme : « Nos conducteurs nous le font remonter, ils sont très satisfaits ! »
1 - Zone à faibles émissions mobilité
" C’est du matériel dont nous sommes particulièrement satisfaits, les véhicules sont robustes
et le service après-vente efficace. "
Julien Hervé, responsable exploitation et matériel chez STH
Scania Mitry-Mory : le sens du service !
À l’atelier Scania de Mitry-Mory, deux mesures phares sont proposées aux clients pour réduire les kilomètres à vide des véhicules lorsqu’ils sont appelés à l’entretien : ouverture de l’atelier la nuit (avec une équipe qui intervient jusqu’à minuit) et délégation de techniciens volants pour intervenir sur les sites des clients ou de leurs chargeurs. Ces services ont été pensés pour faciliter la vie des entreprises : « Les temps de trajet en région parisienne peuvent rapidement devenir chronophages et coûteux », détaille Stéphane Amelot. Aujourd’hui, avec trois techniciens qui opèrent la nuit du lundi au vendredi, la succursale francilienne pense rapidement passer à cinq techniciens, tant la demande est forte : le client dépose son véhicule le soir et le récupère le lendemain matin. De même, des techniciens itinérants sont envoyés sur les sites des clients. À partir des alertes maintenance des logiciels Scania, les tournées des mécaniciens sont mises en place lorsque les clients n’ont pas le temps de venir. « Nous savons qu’une heure d’intervention, c’est quatre heures de perdues en région parisienne pour un conducteur. Avec ce service, nous répondons aussi aux problématiques des dépassements de temps des conducteurs », souligne le vendeur services Scania Île-de-France.
Chiffres-clés
STH
- 13 millions d’euros de chiffre d’affaires
- 150 salariés, dont 140 conducteurs
- Parc STH : 160 cartes grises, 80 remorques, 86 moteurs dont 40 Scania gaz
Un après-vente Scania sur mesure
Stéphane Amelot, vendeur services Scania, et Rémi Humeau, commercial Scania Île-de-France.
Dans un contexte de gestion de parc qu’il faut optimiser, les coûts des temps d’immobilisation des véhicules sont analysés au plus près. Ces enjeux, l’atelier Scania Île-de-France de Mitry-Mory (77) les a bien intégrés en proposant une politique de services adaptée à ses clients. « Le métier d’un transporteur n’est pas d’entretenir ses véhicules. Nous avons proposé à STH de recourir à l’atelier Scania pour l’entretien des véhicules gaz, notamment les tracteurs en attitrés chez les clients, qui sont plutôt postés au nord de Paris. Comme une base arrière, on se charge de tout : anticiper les maintenances, libérer les créneaux atelier, réaliser les interventions au plus vite… », explique Stéphane Amelot, vendeur services Scania Île-de-France. « C’est l’intérêt du client qui prime pour que le camion roule 95 % de son temps de contrat. La qualité de services, c’est ce qui nous différencie aussi ! », conclut Rémi Humeau.
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